Sénac et son diable
Hamid Grine
Le poète homosexuel Jean Sénac fut assassiné à Alger chez lui la nuit du 29 au 30 aout 1973. C’est le point de départ des plus folles spéculations sur sa mort. Tous ses biographes accréditent la thèse d’un crime politique que lui-même prédisait.
Qu’en est-il vraiment ? Ce travail d’investigation mené sur plusieurs années apporte de nouvelles pièces et de nouvelles pistes. Il lève le voile sur cette mort avec notamment la rencontre avec le mystérieux lycéen accusé d’assassinat. Inédit également, le témoignage de l’ancien ministre de l’Information et de la Culture, Ahmed Taleb-Ibrahimi, que les biographes de Sénac présentent comme le principal responsable de sa descente aux enfers.
Sénac n’a jamais acquis la naturalisation algérienne. L’ancien ministre de la Justice de l’époque en révèle, pour la première fois, la cause.
C’est ainsi un autre Sénac, complexe, aventureux, aussi fou de l’Algérie que peut l’être un fils pour sa mère, que nous révèle ce récit mené tambour battant.