Marseille et les Marseillais
Joseph Méry
La cité phocéenne sous le Second Empire est en plein essor. Elle rêve de rivaliser avec Liverpool et New York, tout en étant plus fière que jamais de son passé rebelle et de ses traditions. Elle s’ouvre aussi aux regards du reste de la France et devient l’objet de toutes les curiosités. Pour ses compatriotes, comme pour les estrangers, Joseph Méry dresse le portrait moral d’une ville et d’un peuple, émaillant son texte de souvenirs savoureux et de portraits (le sanjanen, le portefaix, l’amateur d’opéra, de chasse, de bouillabaisse et de jeu de boules). Avant Pagnol, Méry installe en littérature une figure mythique : le Marseillais.
Joseph Méry (1798-1866), né à Marseille, appartient à la génération des écrivains romantiques. Touche-à-tout, il a été librettiste (Sémiramis de Rossini, Don Carlos de Verdi, etc), poète engagé (Napoléon en Égypte), auteur, comme son ami Alexandre Dumas, de romans-feuilletons (Salons et souterrains de Paris, La Guerre du Nizam, etc.)
Olivier Boura, qui signe la préface de ce livre, est l’auteur de Marseille ou la mauvaise réputation (Arléa, 2001).